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Économie. Pour protéger leur production, les acteurs de la filière de la porcelaine de Limoges ont choisi de s’inscrire dans la labellisation IGP. Cette possibilité ne leur est ouverte que depuis peu.
Depuis quelques mois, la porcelaine de Limoges peut être certifiée par une IGP (Indication d’origine protégée). Le chemin fut long pour arriver à cette reconnaissance d’un savoir-faire unique.
Finances. Chaque année, la Région vote son budget lors d’une assemblée plénière ouverte au public (et visible en direct ou en archive video). Un document de présentation est téléchargeable sur le site de la Région. Bien que pesant près de 600 pages, il regorge de données plus ou moins accessibles au néophyte. Andréa Brouille, vice-présidente déléguée au budget, nous donne quelques clés pour le consulter. « Il ne faut pas avoir peur des chiffres », dit-elle.
Chaque année, avant que l’assemblée plénière n’ait à voter le budget primitif (celui de 2019 a été adopté en décembre 2018), la vice-présidente déléguée aux finances et au budget sait qu’elle va avoir des semaines fort chargées : Andréa Brouille va enchaîner les conférences budgétaires. « Pendant un mois, de 8 h à 19 h, je suis en conférence budgétaire, avec les chefs de direction » explique-t-elle.
Qui ouvre le rapport de présentation du budget primitif de Nouvelle-Aquitaine (584 pages) et jette un œil sur le sommaire, s’aperçoit que le budget se divise désormais en six grands piliers. Chaque pilier comprend un certain nombre de sous-sections. Une conférence budgétaire est organisée pour chacune de ses sous-sections.
Avant de présider ces conférences, Andréa Brouille a préparé en amont, avec les services, des lettres de cadrage. « Ces lettres reprennent nos orientations budgétaires, détaille Andréa Brouille. On explique comment au vu de notre prospective financière, de l’évolution de nos dépenses et de nos recettes, on compte tenir notre capacité de désendettement de 7 années et stabiliser ou augmenter notre épargne brute. »
L’épargne brute est un indicateur utilisé par toutes les collectivités pour juger de leur bonne santé financière. Elle correspond aux recettes réelles de fonctionnement, hors emprunt moins les dépenses réelles de fonctionnement. Si le résultat de cette soustraction est positif, la collectivité encaisse plus d’argent qu’elle n’en dépense pour couvrir son fonctionnement annuel. Le terme de fonctionnement peut être trompeur, car la distinction entre fonctionnement et investissement est subtile. Mais primordiale.
« Je n’ai pas le droit de payer du fonctionnement en empruntant, insiste Andréa Brouille. Il n’y a que l’État pour faire ça. » Il faut donc maîtriser ses dépenses de fonctionnement et s’assurer que les recettes les couvriront. « Pour faire une comparaison simple, si un particulier achète un frigo, ce sera de l’investissement. Le remplir, c’est du fonctionnement. »
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"Vendredi dernier, le relèvement du seuil de revente à perte est entré en vigueur. Il est le fruit de longues et âpres négociations avec la grande distribution et vise à améliorer la rémunération des producteurs. Jusque-là, le consensus régnait : le revenu des agriculteurs devait être décent et on attendait du législateur qu’il mette bon ordre dans les relations forcément inégales de ceux-ci avec les distributeurs.
Le 1er février, certains ont, semble-t-il, changé d’avis.
Les médias se sont largement fait l’écho des hausses qui seront répercutées sur le prix payé par le consommateur, notamment sur les produits dits d’appel comme le Nutella ou le Coca-cola (dont la consommation pourrait d’ailleurs être largement réduite sans dommage pour la santé de nos compatriotes et celle de l’environnement). Les distributeurs leur ont évidemment emboîté le pas. Le plus virulent d’entre eux – et aussi le plus médiatique – a tempêté sur l’antenne de France Info en se demandant tout haut comment l’argent gagné par les distributeurs sur ces fameux produits pourrait bien finir dans les poches des producteurs. Gageons que de nombreux agriculteurs français auraient des suggestions à lui faire.
Mais la société est plurielle et tous nos concitoyens ne vouent pas un culte aveugle aux méthodes de la grande distribution. Alors que certains débutaient le mois en déplorant, avec raison ou non, la cherté de leur alimentation, d’autres ont discrètement lancé l’opération « Février sans supermarché » qui incite les consommateurs à retrouver le chemin de leurs petits commerces de centre-ville ou à s’adresser directement aux producteurs. La face du monde ne devrait pas s’en trouver changée, ni Michel-Édouard Leclerc réduit pour autant à l’indigence, mais ce petit pied de nez aux vents dominants montre que généraliser et parler au nom « des gens » est un exercice pour le moins périlleux."
Estelle Dueso, rédactrice en chef
Économie. Un dispositif d’aides aux jeunes entrepreneurs qui existait en Limousin a été étendu à la Nouvelle-Aquitaine. Les 18-30 ans sont appelés à présenter leurs idées et à participer à « 110 initiatives pour les jeunes. »
Philippe Nauche, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine avait choisi l’entreprise Onegate, implanté à Ester, pour parler du dispositif « 110 initiatives pour les jeunes ». Benjamin Laporte et Arnaud Kazubek, cofondateurs de la société devenue aujourd’hui Neop, étaient entrés dans le dispositif existant en Limousin depuis 2009 et qui a vu passer plus de 650 jeunes porteurs de projets.
L’appel à idées « 110 initiatives pour les jeunes » s’adresse à tous les jeunes de Nouvelle-Aquitaine âgés de 18 à 30 ans. Pour postuler, il suffit d’avoir un projet à vocation économique et vouloir le mettre en place sur le territoire de Nouvelle-Aquitaine.
La pré-inscription à cet appel à idées s’effectue en ligne sur le site internet de la Région. L’entrée dans le dispositif offre : un accompagnement personnalisé ; l’accès à des aides financières pour affiner l’idée jusqu’à la création d’activité; une mise en relation avec le réseau de l’entrepreneuriat régional.
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Laetitia Gerbaud aura en charge la gestion du groupement d’employeurs départemental et les sujets en lien avec l’emploi et la formation à la FDSEA Haute-Vienne.
Originaire de Haute-Vienne, Laetitia est titulaire d’un Master Pro Management interculturel et d’un DESS Chargé de gestion RH. Dix ans d’expérience en ressources humaines dans divers secteurs d’activité en font une interlocutrice efficace pour tout agri-
culteur ayant des besoins en recrutement d’un salarié.
Laetitia se tient à votre disposition pour tout renseignement du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h, dans les locaux de la FDSEA au Safran ou par mail
Lire la suiteAgriculture > Bovins >
Bovins Croissance 87. Interview de Catherine Guyot, présidente de Bovins Croissance Haute-Vienne, dont l’assemblée générale s’est déroulée début avril.
L’Union agricole : Lors de votre assemblée générale, vous avez changé la forme juridique de la structure que vous présidez. Pourquoi passer de syndicat à association ?
Catherine Guyot : Avec l’arrivée du nouveau règlement zootechnique européen en novembre prochain, l’activité de contrôle de performances sera sous la responsabilité de l’organisme de sélection de chaque race. Dans la mesure où nos conseillers passent très régulièrement chez les éleveurs, la collecte des données officielles en ferme en race limousine serait confiée par délégation aux organismes « Bovins Croissance » actuels et le statut de syndicat ne serait plus envisageable en l’état. Le conseil d’administration a donc décidé de passer sous forme associative qui s’appellera « Bovins Croissance Haute-Vienne », ce qui ne change en rien les services rendus aux
adhérents.
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