
Lors de son assemblée générale, le Contrôle laitier a dévoilé les chiffres (souvent à la baisse)
de l’année 2017. Nathalie Beau a annoncé qu’elle quittait la présidence.
Nathalie Beau, présidente du Contrôle laitier de la Haute-Vienne, a ouvert l’assemblée générale 2018 en rappelant que, comme à son habitude, elle ne ferait pas de discours et que si elle avait émis, l’an passé, le souhait d’arrêter la présidence et qu’elle avait accepté de prolonger son mandat faute de candidats, cette fois, il n’irait pas plus loin. « C’est la dernière fois que je suis là en tant que présidente. J’assisterai au prochain conseil d’administration, et s’il n’y a pas de volontaire pour me succéder, je démissionnerai aussi du conseil d’administration pour que chacun prenne ses responsabilités. »
Céline Pignol, responsable du Contrôle laitier, a ensuite donné les grandes tendances de l’année : baisse du nombre d’adhérents (de 94 à 86) et de vaches (de 5 919 à 5 614) et, logiquement, baisse de la production. « Moins 20 % sur une année. » Elle a également précisé que parmi les démissionnaires, « huit ont arrêté la production laitière. »
En terme de production brute par vache, les chiffres sont également à la baisse. Toutes races confondues, la moyenne nationale s’établit à 8 406 kg, en recul par rapport à 2016. En Haute-Vienne, la baisse est également constatée : 8 011 kg de moyenne (contre 8 178 kg en 2016).
Amélioration de la qualité
« La race normande n’est pas celle où on a perdu le plus de vaches », a précisé la responsable. La production moyenne est même en légère augmentation pour cette vache : elle passe de 5 023 à 5 104 kg.
Au niveau de la qualité, les résultats continuent de tendre à l’amélioration. « Nous constatons une amélioration depuis trois ans, notamment sur les cellules, nous sommes passés en dessous de 300 000 de moyenne. »
Céline Pignol est également revenue sur les subventions données par FranceAgrimer. « Il nous fournit toujours une aide de 6 000 euros pour réaliser et former nos groupes ”coûts de production”. Cette aide est renouvelée en 2018, mais FranceAgrimer nous demande de coupler nos études ”Coûts de production” avec une thématique plus environnementale, comme le calcul de l’empreinte carbone. »
Une vingtaine d’exploitations sont toujours dans le dispositif régional « chèque avenir lait » qui permet de financer la réalisation d’un diagnostic global et un plan d’action technico-économique.
Stéphane Monnet
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