
Le syndicat mixte Dorsal, chargé de l’aménagement numérique de l’ancienne région Limousin, vient de voter à l’unanimité son entrée à la Société publique locale (SPL) « Nouvelle-Aquitaine THD ». Cet engagement se traduit pour Dorsal par une participation de 1,5 million d’euros au capital de la SPL que le syndicat financera à 50 % via la Région Nouvelle-Aquitaine, le restant étant partagé entre les trois Départements : Corrèze, Creuse et Haute-Vienne.
Mathieu Azouard, président de la SPL « Nouvelle-Aquitaine THD », a rappelé le fonctionnement de la SPL : « Les réseaux construits par Dorsal seront confiés à la SPL pour leur commercialisation. Les recettes générées par cette commercialisation (les montants des locations versés par les opérateurs) seront reversées sous forme de redevance à nos actionnaires. Plus nous avons de prises à commercialiser, plus nous pouvons peser face aux opérateurs. L’objectif est bien d’être le plus vertueux possible et de valoriser les investissements massifs qui sont faits par les collectivités, principalement les Départements, les agglomérations et les EPCI. En Nouvelle-Aquitaine, 1,5 milliard d’euros seront investis les cinq prochaines années dans le numérique. »
Depuis quelques semaines, élus et particuliers peuvent consulter sur le site de Dorsal une carte interactive qui indique par communes les opérations prévues : montée en débit ou déploiement de la fibre.
En mars 2016, Jean-Claude Leblois, président du Conseil départemental, avait réuni les maires et réaffirmé : « Le numérique doit être une cause départementale. Il faut un débit convenable pour tous. » Beaucoup de maires avaient profité de cette réunion pour demander un calendrier précis. « On va commencer en 2018, pour être équipé en 2020 ? À 5 Mbits ? Mais je ne serai plus élu à ce moment-là, car je serai le menteur qui avait annoncé l’ADSL pour 2016 » avait lancé Jean-Jacques Faucher, maire de Saint-Jouvent.
Alors que le SDAN (Schéma directeur d’aménagement numérique) adopté en 2012 prévoit 5 Mbits/sec pour 100 % du territoire en 2021, le président de Dorsal Jean-Marie Bost, plus prudent, préfère parler de 85 % du territoire. Quant à une couverture 100 % fibre de la Haute-Vienne, les premières estimations qui la situaient à l’horizon 2035 semblent encore d’actualité.
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L’Arcep, notre gendarme des télécoms, publie désormais sur son site un observatoire de la couverture mobile des territoires. Au moyen d’une carte, l’utilisateur peut zoomer sur sa commune et visualiser la couverture fournie par les quatre opérateurs : Orange, Bouygues, SFR et Free. On voit par exemple que sur Le Chalard, SFR passe moins bien que les autres opérateurs.
Cet observatoire s’inscrit dans le cadre des actions que mène l’Arcep pour améliorer l’information des utilisateurs en matière de couverture et de qualité des services. Pour choisir un opérateur, les utilisateurs peuvent, en effet, s’appuyer sur 4 critères : le contenu de l’offre, le prix, la qualité de service de l’opérateur et sa couverture. Si les informations disponibles sur le marché permettent bien de comparer les opérateurs sur les deux premiers critères, la comparaison de la couverture et de la qualité des opérateurs est quant à elle complexe, en particulier pour les services mobiles. L’Arcep s’attache donc à améliorer la transparence du marché sur ce point en fournissant cette carte en ligne dont les données sont régulièrement mises à jour et disponibles en open data.
En introduction de la carte, l’internaute peut retrouver les dernières enquêtes menées par l’Arcep et s’apercevoir que la fracture numérique existe aussi pour les liaisons mobiles : « L’écart de qualité entre la zone rurale et la zone urbaine du territoire demeure toutefois important, qu’il s’agisse des appels vocaux ou des débits. Le débit moyen mesuré avec un terminal 4G est de 6 Mbit/s en zone rurale et de 30 Mbit/s en zone dense. »
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Pour Annick Morizio, première vice-présidente du Conseil départemental, l’accessibilité au numérique pour tous est une question d’égalité. « La dématérialisation est dans l’air du temps, nous avons à cœur de donner cet accès à tous. » Outre les investissements réalisés pour le déploiement du haut débit, le Département organise les Matinées seniors : des séances d’information animées avec des partenaires tels que l’administration fiscale ou les organismes d’assurance sociale.
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Limoges Métropole, Orange et l’État ont signé une convention de programmation et de suivi des déploiements FttH. L’opérateur privé s’engage à communiquer tous les six mois sur ses opérations. Limoges Métropole a acté que des zones en souffrance nécessitaient une phase intermédiaire de montée en débit avant l’arrivée promise de la fibre au plus tard en 2022.
Tout le monde s’est rangé à l’idée. Sous l’œil bienveillant de l’État, Limoges Métropole et Orange viennent de signer une convention de programmation et de suivi des déploiements FttH. Ce type de convention n’intéressait pas grand monde à leur apparition. Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, en avait refait la promotion avec sa chargée du numérique, Axelle Lemaire. Ils avaient d’ailleurs promis en juillet 2015 que l’ensemble des conventions entre opérateurs et collectivités serait signé avant la fin de cette année-là...
À Limoges, Franck Aupetit, délégué régional Orange, nous répétait que ce genre de convention n’était pas « indispensable » avant de finalement presser la Métropole en mai-juin 2016 d’en signer une. « Nous avons temporisé », reconnaissait Jacques Migozzi, élu en charge du dossier à l’agglomération. Il n’était pas question de signer une convention qui en « aurait dit le moins possible ».
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