Avec le développement des populations de culicoïdes, les virus de la FCO et de la MHE se sont multipliés et sont nettement visibles chez nous depuis quinze jours. La tenaille se resserre entre la montée par le sud du sérotype 8 et de la MHE d'une part, et la descente du Nord-Est du sérotype 3 dans un scénario proche de 2007/2008. La grande différence c'est l'existence des vaccins. Lors de nos rencontres d'hiver, nous avons préconisé ce moyen de prévention alors limité au BTV8. Il existe désormais des vaccins pour les deux autres affections, même si les disponibilités restent parfois compliquées. Pour la Haute-Vienne, le déblocage de doses contre le BTV3 et leur prise en charge par l'État sont effectifs et doivent faciliter l'opération. Avec la surveillance, une maîtrise du parasitisme et de la complémentation minérale, c'est aujourd'hui le meilleur moyen de protéger nos troupeaux. Il n'est pas trop tard pour agir. N'attendons pas que nos animaux tombent malades. Il est plus facile de prévenir que de tenter de guérir ! J'encourage donc tous mes collègues à contacter leur vétérinaire sanitaire pour engager une vaccination la mieux adaptée à leur élevage. Nous devons apprendre à vivre avec ses explosions virales véhiculées par des insectes peu contrôlables. Au sein du GDS nous faisons de l'information et de la réactivité nos priorités. Pour que vous agissiez efficacement pour des troupeaux performants et des marchés ouverts.
Publié le 06/09/2024
Mis à jour le 06/09/2024
Il est encore temps d'agir
Nicolas Coudert, président de la CDAAS