Agriculture

Une équipe pour relever les enjeux

Nouvelle Aquitaine / Haute-Vienne
Nicolas Coudert est éleveur à Séreilhac et vient d'être élu président de la CDAAS.
Nicolas Coudert, éleveur installé à Bourdelas sur la commune de Séreilhac nouvellement élu président de la CDAAS, évoque les grands chantiers qui attendent son équipe.

Nicolas Coudert, vous avez été élu président de la Coopérative départementale agricole d'action sanitaire (CDAAS) lors du conseil d'administration du 7 avril. Comment va s'organiser la gouvernance de la coopérative ?

Nicolas Coudert : En même temps que mon élection, les membres du bureau ont été élus. Christian Delage (Ambazac) demeure vice-président, Véronique Lefèvre (Saint-Laurent-sur-Gorre) devient secrétaire générale, Antony Feissat (Bessines) secrétaire général adjoint, Lionel Lachaud (Eyjeaux) trésorier et Yannick Boutin (Limoges) reste trésorier adjoint. C'est ce bureau qui compte six membres qu'on nomme "la gouvernance". Ce bureau est élargi à sept administrateurs supplémentaires. Tous seront mobilisés sur différentes commissions. Certaines ont été créées il y a six mois environ, comme la commission Communication ; d'autres viennent d'être mises en place, dont la commission Finances. Chaque commission travaillera de manière indépendante. Ensuite, l'avancée des travaux sera partagée lors de réunions communes qui seront plus régulières qu'auparavant.

La nouvelle équipe a souhaité impliquer les administrateurs dans la gestion de la coopérative car les enjeux à relever sont importants. Il s'agit de la gestion de la CDAAS mais aussi du devenir du site de la Maison régionale de la Santé animale. Sur ce point, des positions seront à prendre rapidement en lien avec la CIAEL et les partenaires présents sur le site. C'est un gros dossier. On passe d'une époque où tout était bien réglé à une autre où le nombre d'éleveurs et de vaches cotisantes sont en baisse sur le département. On doit revoir notre façon de fonctionner tout en conservant un équilibre financier.

Quelles sont vos priorités quant au suivi des dossiers sanitaires au niveau départemental ?

N. C. : Outre la gestion des dossiers par délégation de l'État qui continue, d'importants enjeux concernent la pression liée à la tuberculose bovine. On doit en effet tout mettre en place afin de limiter son expansion. D'autre part, nous souhaitons conserver et renforcer la notion de service auprès de nos adhérents, qui est essentielle. Dans cet esprit, je tiens à évoquer la "caisse coups durs" qui permet de prendre en charge des frais liés à des événements sanitaires. On souhaite également renforcer le travail avec les vétérinaires pour des échanges d'informations plus fluides afin de prendre les meilleures décisions possibles... On va aussi relancer les différentes sections, ovines, porcines, pour que les problématiques propres à chaque espèce soient traitées.

Tous les membres du conseil d'administration sont conscients des enjeux que doit relever notre coopérative et sont très motivés pour s'investir. Quant à moi, je souhaite travailler avec tout le monde, quelles que soient les obédiences des uns et des autres. Car le sanitaire concerne le  territoire dans sa globalité.

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