Economie

Gérer au mieux l'alimentation

Nouvelle Aquitaine / Haute-Vienne
Avec son frère Guillaume, Pamela Patry prend soin d'apporter une alimentation de qualité aux vaches.
Avec son frère Guillaume, Pamela Patry prend soin d'apporter une alimentation de qualité aux vaches.
L'enrubannage est une bonne solution pour diversifier l'alimentation.
Le Gaec Patry, à Dournazac, a décidé de faire appel aux services de la Chambre d'agriculture de Haute-Vienne pour bénéficier de conseils en nutrition du troupeau.

« Nous, on produit les ingrédients et Stève nous concocte les recettes. C'est notre chef cuisinier », lance en rigolant Guillaume Patry. Au sein du Gaec Patry, lui et sa sœur Pamela exploitent 270 hectares de SAU pour produire des bovins viande, les femelles à l'engraissement et les mâles en broutards, le tout en bio.

« Nous nous attachons à sortir une bonne qualité de viande », souligne Pamela Patry. Or, « sans une bonne ration, il est plus compliqué de bien engraisser des vaches », constate Guillaume. Pour éviter de se tromper sur la composition de cette ration, Pamela et Guillaume Patry ont donc opté pour une prestation de la Chambre d'agriculture de la Haute-Vienne, un "Conseil nutrition en élevage allaitant" et c'est donc le conseiller Stève Maitre qui officie chez eux.

Élaboration des rations

« En bio, nous avons une obligation de nous adapter pour élaborer les rations », souligne Guillaume Patry. « Parfois, quand on veut tout faire, on prend le risque de mal faire », s'inquiète sa sœur Pamela. D'où l'importance qu'a pris le conseiller de la Chambre dans leur fonctionnement. Stève Maitre, dans le cadre de ce Conseil nutrition, intervient sur le bilan fourrager via des analyses et sur l'élaboration des rations. « L'avantage, précise Pamela Patry, est qu'il n'a rien à nous vendre. Du coup, il fait avec ce que nous produisons sur la ferme. »

Si en conventionnel, le soja a été une solution, en bio, ça ne l'est plus, « trop compliqué, avec des rendements trop faibles ». Du coup, il faut adapter les cultures. « Nous faisons du méteil, avec beaucoup de pois et j'envisage de tester du tournesol au printemps prochain », s'enthousiasme Guillaume. Pour l'engraissement, il cultive du maïs épi, utilisable en dehors des périodes estivales. Pamela et Guillaume entendent aussi valoriser du trèfle en enrubannage et ils consacrent 4 hectares au maïs à ensiler.

« Stève Maitre est très important pour nous pour adapter aussi nos cultures par rapport à nos stocks et aux besoins de nos animaux », résume Guillaume Patry parce que, admet Pamela « produire en bio, ce n'est pas simple et c'est exigeant pour nous ».

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