Frédéric Lepetit, vous êtes horticulteur à Limoges et le secrétaire du syndicat des horticulteurs de la Haute-Vienne.
Pourriez-vous revenir sur l'histoire de votre syndicat ?
Frédéric Lepetit : Il regroupe tous les horticulteurs de Haute-Vienne, sur lequel est venu se greffer d'autres horticulteurs des départements limitrophes et dernièrement on compte parmi nous également quelques maraîchers. Il y a un rassemblement des deux corps de métier. Après une période difficile de la crise du Covid, les gens se sont rapidement portés vers le végétal et donc il y a eu un regain d'activité sur le secteur. Aujourd'hui, vu le contexte et l'inflation des prix, la partie plante d'intérieur souffre un peu et on arrive à maintenir un prix sur la partie pépinière.
Comment appréhendez-vous cette période de la Toussaint ?
Frédéric Lepetit : La chrysanthème est la plante qui reste la plante traditionnelle pour la Toussaint. C'est la petite fleur qui se vend le plus. Les gens tiennent quand même à marquer cette période, en général c'est la génération des anciens qui s'en occupe.
En tant que grossiste, toute ma production de chrysanthèmes a été vendue. Actuellement je fais de la livraison et d'ici la fin du mois tout sera écoulé. À la fin du week-end prochain, on aura un bilan clair des ventes.
Pour les horticulteurs, il y a deux pics d'activité : le printemps et la Toussaint. Donc, si on les loupe cela a un impact direct sur la trésorerie. Le temps est également un paramètre qui conditionne la vente. Par exemple, s'ils annoncent le gel, les gens pourront choisir d'acheter moins que d'habitude.
Propos recueillis par Diane Dahir.