Economie (ancien)

Le GLBV-Lec réclame des prix

Haute-Vienne
AG GLBV
Le GLBV-Lec a tenu son assemblée générale le 25 juin à Saint-Just-le-Martel. Une fois de plus, les prix jugés trop bas ont été au cœur des débats.

« Rémunérer notre travail ! » Un slogan syndical ? Non. En revanche, un leitmotiv dans la bouche des différents responsables des diverses productions commercialisées par la coopérative GLBV-Lec. En premier lieu dans celle du président Jean-Pierre Bonnet : « C'est désespérant de se répéter tous les ans, les prix n'ont pas été au rendez-vous, la loi EGAlim ne nous ayant pas apporté ce qu'elle nous laissait espérer. » Le président du GLBV-Lec fustige ainsi « les opérateurs qui ont beaucoup de mal à appliquer la loi EGAlim ». Demander des prix plus rémunérateurs, nul doute que Jean-Pierre Bonnet a eu des oreilles attentives lors de l'assemblée générale de sa coopérative, le 25 juin à Saint-Just-le-Martel, devant une soixantaine de personnes.

Si le président du GLBV-Lec en appelle au syndicalisme pour veiller à l'application de la loi EGAlim, Jean-Pierre Bonnet n'en poursuit pas moins le travail de la coopérative avec une volonté affichée : « Faire signer des contrats prévoyant des volumes conséquents, avec des prix couvrant les coûts de production. » Cette volonté se traduit dans les axes stratégiques du GLBV qu'a dévoilé le vice-président en charge de cette commission, Régis Desbordes. « Nous devons faire reconnaître notre travail à sa juste valeur », a-t-il répété à l'envi.

Rétablir des vérités

S'il déplore « des prix peu encourageants », Régis Desbordes se veut offensif : « Nous devons reprendre notre communication, en particulier pour rétablir certaines vérités. » Au-delà de ces aspects d'image vis-à-vis de la société, la commission Axe stratégique étudie des pistes pour améliorer la mise en marché des diverses productions, avec une volonté farouche, « ne pas opposer les systèmes d'élevage », selon les mots de Régis Desbordes. Pour les jeunes bovins, par exemple, des contacts sont noués en direction de la RHD (Restauration hors domicile) « pour y faire manger nos viandes de qualité ».

D'autres démarches fonctionnent comme le Beter Leven, filière de bien-être animal pour les Pays-Bas, ou encore les broutards préparés pour l'export vers l'Italie. Jusqu'à présent, ces voies apportent de la plus-value aux éleveurs qui s'y engagent. Mais Jean-Pierre Bonnet alerte face à ces exigences, comme pourraient l'être à l'avenir le "sans antibiotique", « ces démarches ne doivent pas être simplement un accès au marché ». Et de marteler à nouveau : « Tout travail mérite salaire. »

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