Lundi 17 mars, en soirée à Rancon, Initiative Haute-Vienne et les communautés de communes Haut Limousin en Marche (CCHLM) et Gartempe Saint-Pardoux (CCGSP) ont remis leurs soutiens financiers à 13 porteurs de projets, 10 pour la CCHLM et 3 pour la CCGSP, une soirée à laquelle vous participiez en tant que chargée de mission développement territorial. Quel est votre rôle au sein de la CCHLM ?
Laïla Ouedraogo : Je suis rattachée au service développement de la communauté de communes. Moi, j'ai deux missions : d'une part la revitalisation des centres-bourgs, d'autre part le soutien à l'économie de proximité. Pour la revitalisation des centres-bourgs, il s'agit d'accompagner les communes qui entrent dans ce programme en adaptant leur stratégie à leurs besoins et possibilités. En matière d'économie de proximité, cela porte sur le renforcement de l'attractivité du territoire et des communes à travers les commerces, l'habitat et les services de proximité. En fait, dans l'un et l'autre cas, je m'attache à proposer un accompagnement sur mesure. L'objectif de cette soirée est de mettre en lumière ces 13 porteurs de projet qui s'implantent sur notre territoire. Il s'agissait de petits commerces tels que des boucheries, boulangeries ou épiceries ainsi que des artisans.
Votre rôle est donc aussi de recevoir des porteurs de projet, pour quelles raisons ?
L. O. : Depuis mon arrivée en 2022, j'ai rencontré une bonne vingtaine de porteurs de projet. Moi, je les reçois en amont de leur projet, lorsqu'ils sont à la recherche des différents accompagnements possibles auprès de la Région, du Département, de la communauté de communes, des CCI et CMA... Ils viennent vers moi au tout début et, en fonction de leur projet, je vais les aiguiller vers les bons interlocuteurs, notamment la CCI, la CMA ou la BGE... La CCHLM a aussi mis en place un dispositif spécifique, une aide aux loyers commerciaux. Ce dernier est en cours de déploiement. Cette aide financière bénéficie au porteur de projet dans le cadre d'une installation ou d'une reprise d'activité. Les communes concernées sont celles de plus de 500 habitants, disposant d'au moins trois commerces et engagées dans un programme de revitalisation du centre-bourg.
